Le destin s’est finalement montré clément pour Hugo Gaston. Alors qu’il pensait quitter prématurément le tournoi après son élimination en qualifications, le Français a bénéficié d’un coup du sort inespéré. Récupérant une place de lucky loser grâce au forfait de Kei Nishikori, il a ensuite profité de l’abandon de Yoshihito Nishioka pour valider son ticket au deuxième tour du Masters 1000 de Miami. Retour sur une journée riche en rebondissements.
Un retournement de situation inattendu
Hugo Gaston a connu toutes les émotions en l’espace de quelques heures. Après une sortie frustrante en qualifications, le Tricolore pouvait difficilement espérer un tel revirement de situation. L’annonce du forfait de Kei Nishikori lui a ainsi offert une opportunité inespérée d’intégrer le tableau principal en tant que lucky loser.
Loin de se laisser submerger par la pression, Gaston est entré sur le court déterminé à saisir cette nouvelle chance. Son adversaire, Yoshihito Nishioka, a rapidement montré des signes de fébrilité physique, particulièrement touché à l’épaule gauche. En prenant l’ascendant dans l’échange et en dictant le rythme, Gaston a mené 6-4, 3-1 avant que le Japonais ne jette l’éponge, abrégeant ainsi la rencontre.
Un défi de taille face à Berrettini
Ce succès inattendu, bien que facilité par l’abandon de son adversaire, permet au Français de poursuivre son parcours en Floride. Mais dès le deuxième tour, la marche s’annonce autrement plus haute. En effet, Hugo Gaston affrontera Matteo Berrettini, un habitué du circuit ATP et ancien finaliste de Wimbledon. L’Italien, puissant et doté d’un excellent service, représente une adversité de tout autre calibre.
Pour espérer rivaliser, Gaston devra capitaliser sur son agilité, sa qualité de variation et son sens du jeu pour contrer la puissance de Berrettini. Un duel qui s’annonce palpitant et qui permettra de tester les ressources mentales et physiques du Français.
Quoi qu’il arrive, cette aventure rocambolesque à Miami montre une nouvelle fois qu’en tennis, tout peut basculer en quelques heures. Hugo Gaston en est la preuve vivante.