À quelques jours de reprendre le chemin des courts, Jannik Sinner surprend tout son monde… mais en dehors des lignes.
La « Fondation Jannik Sinner »: un projet ambitieux au service des jeunes
Numéro un mondial et vainqueur de l’Open d’Australie 2024, Jannik Sinner prouve qu’il a plus d’une corde à son arc. Ce lundi, il a annoncé la création de sa propre structure caritative : la « Fondation Jannik Sinner ». Son objectif : offrir aux enfants en Italie et dans le monde entier des opportunités d’épanouissement à travers le sport et l’éducation. Dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux officiels, Sinner déclare vouloir « donner aux enfants la possibilité d’atteindre leurs rêves » (source : compte Instagram officiel @janniksin).
Ce projet humanitaire inscrit l’Italien dans la lignée d’illustres champions comme Roger Federer, Rafael Nadal ou encore Novak Djokovic, tous impliqués dans des initiatives similaires. Fait notable, son conseil d’administration comptera des figures de poids, dont Stefano Domenicali, actuel directeur général de la Formule 1. Présidée par Alex Vittur, son fidèle manager, la fondation est la preuve que, malgré sa jeunesse, Sinner entend laisser une empreinte durable, au-delà de ses exploits sportifs.
Un retour sur les courts scruté de près
Suspendu trois mois après un test positif au clostebol, un stéroïde anabolisant, Jannik Sinner s’apprête à rechausser ses baskets dès le 4 mai, juste à temps pour le Masters 1000 de Rome. Une suspension qui, selon l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), résulte d’une contamination accidentelle lors d’un massage – une situation qui a finalement débouché sur un accord pour réduire la durée de sa sanction.
Son absence a laissé un parfum de controverse dans le monde du tennis, certains fans et observateurs s’interrogeant sur la transparence du processus. Mais à Rome, Sinner aura une occasion en or de redorer son blason sportif sur une surface qu’il affectionne particulièrement : la terre battue. À 22 ans, il lui faudra rapidement retrouver son meilleur niveau face à une concurrence affamée et en pleine montée en puissance à l’approche de Roland-Garros.
L’enjeu est double : surmonter le poids de la polémique et affirmer qu’il est bel et bien prêt à assumer son statut de leader du circuit ATP. Le tout, désormais, avec une dimension supplémentaire : celle d’un rôle modèle pour les générations futures, tant sur les courts qu’en dehors.
Le retour de Sinner promet donc d’être l’un des temps forts de ce printemps tennistique. Entre pression sportive, attentes médiatiques et nouvelle responsabilité sociale, le jeune Italien est plus que jamais à un tournant de sa carrière.